Salon du Bourget - ALBA forme les PME aux métiers de l’aéronautique

Le projet ALBA (Académie Le Bourget pour l’Aéronautique), soutenu par la Direccte Île-de-France, vise la création, à terme, sur le site du Bourget d’un centre de formation continue spécialisé dans les métiers du secteur aérien et des industries aéronautiques et spatiales.
Le pilotage du projet ALBA est placé sous la responsabilité du pôle ASTech Paris Region, le Collège de Polytechnique, membre d’ASTech, assurant la maîtrise d’œuvre.

En juin 2012, une étude commandée conjointement par le Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (Gifas) et l’Observatoire de la Métallurgie mettent en avant une réalité : un certain nombre de métiers de l’aéronautique manquent de formations, ce qui risquerait, à terme, d’impacter la compétitivité des PME et ETI françaises. "Partant de ce constat, nous avons lancé le projet ALBA (Académie Le Bourget pour l’Aéronautique), un dispositif de formation continue spécialisé dans l’aérospatiale", expose Michel Rochet, vice-président du Collège de Polytechnique et chef du projet ALBA.

Ce projet vise la mise en place de formations variées : séminaires de courte durée, Licences, Master… "Des ateliers thématiques ont déjà été mis en place, comme notre atelier sur l’ouverture à l’aéronautique, qui sert à aider les employés d’autres secteurs à accéder plus facilement aux métiers de l’aéronautique."

Un site permettant la mise en relation d’industriels avec des organismes de formation sera très prochainement lancé. "L’objectif est de nous positionner sur des thématiques nouvelles, pour lesquelles il n’y a pas ou peu d’offres de formation, et d’aider les PME à y accéder", précise Alain Priou, président du Domaine Thématique « Emploi-Formation-Recherche » au Pôle ASTech. On pourra donc retrouver des formations sur de nouveaux métiers mais également sur des métiers traditionnels tels que le soudage ou encore la chaudronnerie.

Nicolas Aubourg, nouveau président d’ASTech et également directeur de la performance R&D chez Safran, soutient totalement la démarche : "Il y a aujourd’hui une belle dynamique au sein des entreprises du secteur aéronautique, mais pour que cela dure, il faut dès maintenant nous attacher à maintenir et enrichir les compétences".